Cette semaine, tous mes messages sont centrés... ça vous plait?

Salutations messieurs dames!
Comment va la vie par chez vous ?

D'abord, excusez-moi pour ce déplorable délai,
je n'ai pas pris le temps d'améliorer ce blog depuis presque deux semaines;
la vie, la vie, et tout le reste, vous savez...
Mais bon! Je me reprends aujourd'hui avec quelques
fragments intéressants...

Je vous annonce avec fierté que j'ai commencé l'encrage de mon projet!
Eh oui, il faut bien varier les tâches parfois, pour éviter la folie..
Donc, même si mes crayonnés ne sont pas tous terminés (loin de là),
j'ai entamé l'encrage des cases et des bulles, après avoir encré
aussi la totalité du lettrage... Ouf, petit poignet deviendra grand,
et crayon qui roule se ramasse toujours sous les meubles.

Ci-haut, vous pouvez voir la planche 6, alors que les habitants
du PCC, les Pécéçaires, commencent à effectuer les travaux qui les
sauveront peut-être de l'assaut des Légions Comptables.
J'aime bien l'image du bas, mais le personnage de l'avant-dernière case
me semble un peu terne, en comparaison... il faudra que je retravaille
son expression de désespoir étonné..

Bref, voilà où j'en suis rendu, et si vous êtes chanceux
vous pourrez peut-être même trouver une empreinte digitale
dans cette panoplie de taches et de lignes grises.
Comme quoi on ne fait pas d'omelette sans salir du papier.

Les hippopotames, c'est bien beau, mais ça pue

Et puisque nous sommes dans l'encrage,
j'en profite pour vous montrer une deuxième version
de ce fragment du discours de Raoul, alors
qu'il affirme avoir trouvé un moyen pour se défendre
contre la barbarie comptable.

L'air de rien, encrer 7 planches (et encore, seulement
les contours de cases et les bulles), ça m'a pris toute
une journée.

Silence radio

Et voici une dernière image pour vous faire saliver un peu:
vous pouvez voir ici les Légions Comptables qui noircissent l'horizon,
prêtes à se lancer vaillamment dans la bataille au nom de la Rentabilité.

Il s'agit d'un extrait de la planche 11, alors que la tension
dramatique continue à grimper dans le Pont Couvert.
Comment une bande d'improductifs non-violents
pourrait-elle résister à la sauvagerie inhumaine des hordes
de comptables assoiffés de sang et de productivité ?

Leur situation semble bien précaire...
Mouahahahahaha!

Allez, c'est tout pour cette semaine!

Quelques morceaux de choix

Bonjour bonsoir,

Comment vont les vagues sur vos océans?
Bon, comme promis, mes planches en chantier sont maintenant numérisées pour la remise aux profs, et j'en ai sélectionné quelques morceaux de choix.

Cette case tirée de la planche 9 (celle dont j'avais présenté le découpage sommaire plus bas, il y a quelques semaines) présente les clowns d'élite après le discours motivant de Raoul. Pourquoi sont-ils aussi heureux? Haha! Je ne vais quand même pas vous le révéler tout de suite...

Dans la collection Belles Gueules...

Héhé, voilà un autre morceau de choix dans le palmarès...

Encore une image tirée de mes planches crayonnées à demi.. celle-là est la dernière de la planche 7, il s'agit d'Otlan Bicouille, devenu soudainement fou... autrefois humain, aujourd'hui bête sauvage. Pourquoi? Mmmmm....

Vous pouvez remarquer l'aspect très sale de cette série de dessins, c'est parce que mes crayonnés sont bourrés de ratures et d'essais ratés.. au final, tout ça sera effacé, pour ne laisser que les lignes finales tracées à l'encre.

Lui, à gauche, c'est Raoul, le chef du Pont Couvert Circulaire (PCC). Lui et la population du PCC (les Pécéçaires) sont menacés par une attaque imminente des Légions Comptables.

Vous remarquerez l'accent étrange de Raoul... en fait, il est originaire de Montréal. Ce n'est que par un malheureux concours de circonstances qu'il s'est retrouvé coincé dans l'univers de Brass en compagnie de sa fille Sarah-Jade.

Ah, ce cher docteur Shnapenn!

Sur cette image, il vient d'arriver au Pont Couvert en voyageant sur les ondes radio.
On comprend sa surprise d'être accueilli en plein état de siège.

Eh bien, c'est tout pour cette semaine..

Quand on se sent comme un rhinocéros dans un magasin de porcelaine...

Salut salut, comment ça va tout le monde ?

Donc, cette semaine, je devrais mettre à jour mon blog, n'est-ce pas ?
Eh bien, disons qu'en ce moment, le travail avance régulièrement, mais très, très lentement...
Je suis confronté à plusieurs dessins difficiles à réaliser et la motivation
n'a pas été à son meilleur cette fin de semaine..

Mais non, ne vous inquiétez pas, je
ne vais pas me transformer en vieux
rabougri amer qui se plaint tout le temps!

Mais il faut bien dire les choses comme
elles sont: en fin de semaine, le simple fait
de regarder les planches sur ma table de travail me donnait envie de vomir et/ou détruire mon mobilier et/ou défoncer la tête d'un passant anonyme en la frappant sur l'arête d'un trottoir jusqu'à en faire une petite pulpe humide.

Donc, constat: M. Joie a besoin d'une petite pause. En ce samedi, dernier jour de janvier, je me suis donc permis de lire, de partager un bon souper avec monsieur Gab, de boire de l'alcool, puis de marcher longtemps dans les rues endormies de Hull...

Le stress est descendu et aujourd'hui - dimanche - je reprends la plume avec un acharnement renouvelé (ou presque).

Demain, je dois numériser mes planches crayonnées pour notre premier rapport d'étape, je pourrai donc mettre quelques images récentes en ligne.
En attendant, voici un croquis réalisé la session dernière, une première étude, disons une hypothèse visuelle..